Le taux d’absentéisme se définit par le rapport entre le nombre d’heures d’absence au travail et le nombre d’heures de présence de l’ensemble des salariés. C’est un phénomène national qui touche 8,34% de la fonction publique et 4,72% des employés du secteur privé. Deux-tiers des cas d’absentéisme sont des cas dit de “convenances”, c’est-à-dire, qu’ils subviennent suite à des raisons de vie privée, psychologiques, ou à des conditions de travail dégradées.
“En France, l’absentéisme au travail coûte près de 108 milliards d’euros par an”. Le Parisien
L’absentéisme représente pour la SNCF des contraintes logistiques et financières et c’est pour avancer sur cette problématique que l’entreprise a fait appel à IÉSEG CONSEIL Lille.
Afin de pouvoir mesurer notre impact auprès de nos clients nous les interviewons régulièrement ; et récemment, c’est à Christèle BOSSE-PLATIERE, Directeur des Ressources Humaines pour l’axe TGV Nord au sein de l’entité Voyage de la SNCF, que l’on a présenté le micro. Dans cette interview, elle nous raconte son expérience avec notre Junior-Entreprise et la satisfaction qu’elle en retire.
Tout d’abord, parce que je connais l'IÉSEG School of Management, et que je trouve cette école performante et assez remarquable. Par ailleurs j’avais besoin de faire appel à des personnes qui avaient un regard extrêmement extérieur, à la fois sur l’environnement de la SNCF et sur le sujet.
Nous sommes dans une entreprise où il y a ce qu’on appelle de “l’absentéisme de plusieurs natures”. Notre objectif, que ce soit l'année dernière ou cette année encore, est donc de le monitorer, de le comprendre et surtout de faire en sorte qu’il soit en forte diminution.
L'équipe de la Junior m'a proposé deux grands axes pour cette étude. D'un côté, une orientation de fond pour comprendre ce qu'est l’absentéisme et essayer d’établir des indicateurs qui nous permettent de créer des leviers de performance. D’un autre côté, ils ont mis en place des entretiens qui ont été conduits avec un grand nombre de managers et qui nous ont permis d’avoir un aspect extrêmement qualitatif de la notion d’absentéisme.
Le projet a été décomposé en plusieurs étapes.
Il y a d’abord eu une phase d’intégration et d’apprentissage de l’environnement puisqu’il est important d’avoir le contexte et toutes les données de la problématique. Les responsables de l’étude nous ont posé de nombreuses questions pour bien en comprendre les enjeux. Il est vrai que quand on est en entreprise, il y a certaines choses qu’on ne voit plus. Le regard extérieur de la Junior-Entreprise nous a permis d’aborder des questions que l’on ne se posait plus. C’était extrêmement intéressant en ce sens.
Ensuite, il y a eu des apports de méthodologie, un regard différent et une approche qui nous a semblé tant quantitative que qualitative avec des angles auxquels nous n’avions pas naturellement pensé parce que nous sommes, une fois de plus, dans le sujet, et n’avons pas suffisamment de recul et de hauteur.
L'étude nous a permis de sensibiliser et d'apporter une matière et un regard complet, pertinent, qui nous sert de réel support pour travailler. Le travail sur l'absentéisme à la SNCF est un vrai sujet de fond, les résultats se verront probablement dans les prochaines années.
Riche, stimulante et agréable.
Oui effectivement, ça donne l’opportunité aux jeunes d’avoir une expérience concrète en entreprise et de faire du lien entre ce qui est appris à l’école et ce que l’on peut mettre en œuvre concrètement au sein d’une structure. Pour l’entreprise, c’est un regard neuf, nouveau, différent, avec de la hauteur et du recul et souvent très pertinent. Ça peut bousculer certaines habitudes et je trouve cela extrêmement sain. Je serais bien évidemment prête à retravailler avec IÉSEG CONSEIL Lille !